Alsace 2ème jour

Ce matin il fait déjà chaud (26°) au moment du départ à 8 heures et des brouettes,  le menu du jour est copieux : 120 kms avec 2300 mètres de dénivelé. Nous nous élançons donc pour essayer d’aborder la première bosse avant que le thermomètre ne soit trop haut.

Le début du parcours est vallonné sur 10 kms et nous sommes perturbés dans notre progression par de nombreuses zones de travaux avec chaque fois une déviation de notre itinéraire. Enfin nous arrivons au pied de la première difficulté de la journée : le Haut Koenigsbourg, une ascension assez facile ; le sommet est à moins de 600 mètres.

Après une belle descente,  25 kms de plat et c’est la deuxième montée : le Mont St Odile, Rolland, fatigué, monte dans le mini bus. Cette fois c’est plus long et plus dur et les organismes commencent à ressentir les efforts de la veille. C’est très échelonné que nous arrivons au sanctuaire. Après un regroupement et un ravitaillement en eau, direction Le Hohwald, cette fois c’est Thierry B. qui monte dans le mini bus. Nous passons un petit col sans souci, sauf pour Tchoune qui a percé et Thierry C monte dans le mini bus…

Ensuite une jolie descente jusqu’à Le Hohwald, encore un petit coup de cul et c’est la descente vers le pied du col de Fouchy (où il y a le mangement !). Le col n’est pas très pentu, mais il  fait chaud. Aussi c’est très éparpillé que nos Châtillonnais arrivent au sommet. La pause casse croûte organisée par Gérard et Jean Pierre est très appréciée de tous. Monique à son tour ne repartira pas en vélo.

Pour les 12 derniers rescapés de l’étape, il reste encore 35 kms à couvrir avec une bosse de 8 kms. Tout le monde s’élance dans la descente pour rejoindre la vallée. Il y a 7 kms  de faux plat montant avec un vent de face désagréable à couvrir avant le pied de l’ultime difficulté du jour.Lles relais ne sont pas nombreux,  nous arrivons enfin au pied de la bosse. Dès les premiers mètres le groupe explose. Chacun monte comme il le peut.

Une fois au sommet, il ne reste plus qu’à descendre et faire un petit pétard pour nous retrouver à l’hôtel.