Traversée des Pyrénées – Etape 4

Ce matin il faut faire le petit déj et tout nettoyer avant de rendre les clefs du logis ; il faut aussi aller chercher du pain pour petit déjeuner, mais les boulangeries n’ouvrent qu’à 7 h30 dans le pays donc il faudra faire avec les restes d’hier. La vigilance orange, voir rouge pour inondation est en partie levée ce matin, nous pouvons donc partir sur notre itinéraire prévu. Donc départ du logis à 8h30, on commence par Peyresoudre : l’ascension commence dès la sortie du gite ; tout le long de la vallée ce n’est que désolation, la rivière en crue a tout balayé sur son passage. Les techniciens de la DDE locale nettoient les routes qui ont été recouvertes de boue. Enfin, on tourne à gauche et on commence la montée (bien que le col soit annoncé fermé). La grimpée s’effectue relativement groupée, les pentes ne sont pas très raides, puis la horde Châtillonnaise bascule donc groupée pour fondre sur Luchon. Là-bas la ville a été inondée, tout est couvert de boue, nous trouvons quand même une route pour accéder au pied du col du Portion. Là, c’est une autre histoire : la pente est beaucoup plus raide (9% de moyenne avec des passage à 15%) ; Gilles change de roue arrière après avoir cassé un rayon. Au sommet il y en a partout, on attend tout le monde, et feu pour la descente. Lancé à fond Laurent explose son pneu avant mais il réussit à s’arrêter sans dommages, on change le roue pour finir la descente.

En bas : surprise ! Il n’y a plus de route : la crue l’a arrachée ! Qu’à cela ne tienne, on charge tous les vélos sur la remorque (pendant ce temps on répare la roue de Laurent) et tous les cyclistes dans les voitures, on retourne de l’autre côté à Luchon et on reprendra le circuit par Béat… et je vous le donne en mille ; nous sommes refoulés par les gendarmes : la route est fermée. On improvise donc un circuit alternatif qui nous permettra de rejoint le Portet d’Aspet. Nous nous arrêtons pour déjeuner car certains estomacs crient famine ! On en profite pour effectuer le changement de pneu et de cassette sur une nouvelle roue, pour Gilles) ! Ensuite nous reprenons la route pour gravir le col d’Are ; petit col sympathique avec un faible pourcentage. Une petite descente et les choses sérieuses commencent, au pied à notre droite la stèle à la mémoire de Fabio Carsartelli. S’en suivent 3kms de montée par paliers avec un faible pourcentage, puis la route s’élève avec cette fois une pente moyenne de 10% et des passages à 20% sur 5kms. Pour nous aider dans notre progression, une petite pluie orageuse vient nous asperger ; au sommet Pascal casse sa chaine, heureusement il en a une de rechange ! Pendant le changement de chaine le groupe se reconstitue et nous entamons la descente vers notre hébergement. Arrivée à Borde surprise du chef : le gite (notre nid d’aigle) se trouve à 7 kms dans une vallée qui monte, qui monte, jusqu’à 937 m.

Lavage des vélos et des bonhommes, la traditionnelle bière, et un bon repas.

Demain si tous se passe bien c’est l’étape la plus longue du séjour avec 147kms auxquels il faudra ajouter un bonus de 9kms (pour redescendre de notre perchoir).

 

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